Trahison et Fidélité

L’utopie contemporaine justifie toutes les trahisons du réel, et la faiblesse érigée en principe ne fait que la conforter. La fidélité à l’identité humaine intemporelle en est le contrepoison.

Trahison

« Il sentit trop tard que la légitimité d’une cause ne peut justifier la lâcheté des moyens qu’on prend pour la servir, et qu’il n’est point de lauriers que ne flétrisse une trahison. »

Comte de Ségur

Militer pour l’abolition de la peine de mort et faire massacrer des milliers de personnes comme Robespierre, voilà une belle trahison de ses propres principes. Mais affirmer qu’un homme peut être une femme et inversement, en trahissant la réalité de la nature humaine, est certainement l’une des plus grandes trahisons du genre humain.

Que ce soit par lâcheté ou intérêt, la trahison s’affirme toujours comme étant la destruction de la dimension lumineuse de celui qui la pratique.

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Fidélité

« Là où est l’honneur, là où est la fidélité, là seulement est la Patrie. »

Louis d’Estouville

La fidélité, même à soi-même, se construit toujours contre l’individualisme centré sur le seul ego. Seules la constance et la cohérence contribuent à tisser les liens nécessaires à la vie en société. La solidité de la fidélité permet l’expression de sa propre identité qui, elle-même, permet le dialogue avec les autres, le maintien du couple, donc de la famille, la construction des corps intermédiaires, le développement de la culture, et enfin l’homogénéité de la Patrie.

La fidélité est le roc sur lequel se construit la civilisation.

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