Octobre 2020 : Huit mois de confusion, dans la communication du Gouvernement, pose la question de la clarté de sa vision dans la gestion de la Cité.
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Confusion
« Dans l’univers confus et moite, chaotique et charnel de l’effusion sentimentale, le père introduit de l’ordre, autrement dit le principe de réalité. »
Geneviève Bersihand – Les filles et leurs pères
Dans notre univers régi par l’émotion, les décisions ne peuvent être que chaotiques ; prises au rythme des sentiments : surprise, incompréhension, peur, les décisions procèdent de cette atmosphère « moite et charnelle » qui est à l’origine du principe de précaution. Ce « maternage » infantilisant s’affranchit du principe de réalité et de responsabilité, car ce sont des principes patriarcaux qui induisent ordre et autorité.
La conséquence de cette confusion, fille de l’hystérie, est l’application, sans discernement, de la tyrannie de la peur.
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Clarté
Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement. La confusion émotionnelle qui sous-tend la pensée d’une grande partie de nos contemporains, et en particulier de nos dirigeants, débouche sur des propos contradictoires et incompréhensibles.
D’un mois à l’autre, d’un jour à l’autre, une « vérité » deviendra « mensonge », une affirmation, négation. N’ayant plus de vision précise de la nature humaine, mais uniquement une approche émotionnelle, le décideur voguera sur la crête médiatique au lieu de faire appel à la raison et à la sagesse de l’expérience.
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