« Le racisme est une chose que je ne peux pas comprendre ! Je trouve monstrueux de considérer qu’il y a des êtres qui sont inférieurs, simplement parce qu’ils ne sont pas comme nous. Ils ont déjà ce handicap ! »
Quino – Mafalda (BD)
Le racisme apparaît au XIXème siècle au sein de la culture positiviste et scientiste. L’homme, dans le temps, n’est qu’une étape de l’évolution animale et, dans l’espace, les races ont suivi des évolutions plus ou moins rapides. Ainsi, il y a des races inférieures et des races supérieures dans l’esprit de l’homme de progrès, comme le précisait Jules Ferry devant les députés, le 28 juillet 1885.
Cette vision uniquement biologique de l’homme est en complète opposition avec l’anthropologie chrétienne qui prévalait, jusque-là, en droit et en politique : chaque être humain créé à l’image de Dieu est semblable en dignité.
Cette anthropologie permettait, et permet toujours, d’accepter les différences physiques évidentes et complémentaires, attributs d’un corps dont l’âme unique est la garante de sa dignité.