Observateurs et acteurs de la société contemporaine, les membres de l’Institut pour un humanisme durable se considèrent comme les dépositaires d’un héritage qu’ils ont le devoir de partager.
Lucides sur les origines de la violence qui détruit peu à peu les liens unissant les hommes de notre temps, ils ont décidé d’exprimer librement ce qu’ils estiment être le garant de la liberté et de la dignité de chaque être humain.
Cet humanisme qu’ils qualifient de « durable » se décline à partir d’une vision anthropologique dans laquelle l’homme « passe infiniment l’homme ».
Celle-ci est fondée sur la loi naturelle exprimée par les Anciens, depuis Sophocle et saint Thomas d’Aquin, en passant par Aristote et Cicéron, et déduite non pas de la nature sauvage, mais de la nature humaine et de ses caractéristiques propres : sa raison, sa sociabilité lui donnant d’accomplir son humanité dans un groupe social, sa volonté et son sens de la justice qui lui permettent de choisir entre le Bien et le Mal, son attirance pour le Vrai, le Beau et le Bien, enfin sa capacité à penser la transcendance, à chercher Dieu.
La loi naturelle s’oppose à l’individualisme égalitariste et sans limites qui fonde, actuellement, nos rapports sociaux.
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L’humanisme durable se découvre, mois après mois, mot après mot, dans une nouvelle encyclopédie plantée dans le terreau de notre culture afin de nourrir les racines de notre futur.