Réalisme et Déni

Le déni s’apparente au rêve. Il est toujours plus facile de s’y réfugier, plutôt que de s’affronter à la réalité.

Réalisme

« Les liens organiques qui conditionnent le réalisme sont toujours des liens qui unissent l’homme concret à des objets concrets. »

Gustave Thibon

La réalité est factuelle et observable. Aucune dimension morale, donc spirituelle, ne lui est attachée.

Les constituants de cette donnée de départ ne sont pas parfaits, mais c’est à partir de ceux-ci que la dimension supérieure de l’être humain exprime sa dignité en les transcendant.

Parmi ces constituants, l’intelligence, le sexe ou la couleur de peau sont des données factuelles qui ne modifient en rien la dignité spirituelle de chaque être humain.

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Déni

« Plus une société s’éloigne de la vérité, plus elle va détester ceux qui la disent. »

George Orwell

Chaque être humain possède en lui-même un désir de perfection qui correspond à son identité spirituelle. Celui-ci s’exprime par la foi religieuse, mais aussi, dans un moindre degré, par la poésie ou la musique. Lorsqu’il a abandonné cette dimension spirituelle, sa seule identité sera celle de son corps.

Alors son désir de perfection se portera sur celui-ci et sur la société. Le seul objectif de l’être humain sera, alors, d’obtenir un corps parfait à la recherche de l’immortalité dans une société reproduisant le jardin d’Eden. Dans cette démarche la réalité deviendra le mal.

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